dimanche 21 février 2010

Ben Ivry vous présente le début de son livre


Moi, Ben Ivry, chargé de jours, j’écris ce livre pour mes nombreux petits enfants et arrière petits enfants ainsi que mes nombreux amis en Israël et dans le monde.
J’ai voulu rassembler fidèlement quelques témoignages des événements qui ont précédé et suivi la Délivrance.
Je veux leur rappeler tout ce qu’a fait pour nous le Roi des rois, Celui qui nous donne enfin à présent sur Sa terre et dans l’univers entier Son règne de paix.
Achevé en Jérusalem rebâtie, le 23 du 7ème mois de l’an Un de la Délivrance.
Ben Ivry



De nos jours en France


CHEVAUCHÉE SOUS LA LUNE

La pleine lune rouge semble étrangement peser sur cette randonnée de ‎nuit, une nuit de mars vraiment froide.‎
‎- Randonnée de nuit, se dit Liliane… à tout point de vue. Dans quelles ‎ténèbres embarquons-nous notre famille ?‎
Les petites routes de campagne autour de Toulouse sont habituellement ‎fréquentées le samedi soir, même très tard. Mais cette nuit, il ne passe ‎personne. Aussi Liliane quitte de temps en temps la tête de la file pour ‎chevaucher un peu à côté de l’un ou l’autre. Elle s’assure que tout va ‎bien pour chacun, surtout les trois plus jeunes.‎
‎- Pas trop fatigués ? Vous êtes bien couverts ?‎
Ils suivent ses deux grands, Orde et Lorna, et sont heureux de la bonne ‎surprise : une longue randonnée de nuit et en plus, c’est pour aller chez ‎Grand-Père et retrouver les cousins et cousines !‎

Orde est détendu, comme à son habitude, mais il semble à Liliane que ‎Lorna est soucieuse. Elle ne répond que par un bref « Tout va bien ‎Maman. ».‎
Quand Liliane rejoint son mari en queue de convoi, elle lui dit à voix ‎basse :‎
‎- Ta fille se doute de quelque chose. Elle était avec moi quand tu m’as ‎appelée et que je te disais « Pourquoi es-tu si blanc ? ». Elle a dû ‎entendre notre conversation en début de soirée, quand tu n’arrivais pas à ‎démarrer le camion des chevaux, ni la voiture. En plus, elle ne cessait ‎pas de me suivre du regard quand j’essayais de téléphoner à mon père. ‎Je m’énervais parce que ça ne passait pas… et il y avait ces coupures de ‎courant à répétition… ‎
‎- On en parlera ensemble à la pause, je n’ai pas voulu leur faire peur… ‎répond James qui ferme la marche et tient à la longe le cheval de bât.‎

On finit de traverser un village, Liliane ne se souvient pas de son nom. ‎Elle croyait trouver une fontaine sur la place. Mais elle a dû confondre. Il ‎est temps d’abreuver les chevaux. Cela fait cinq heures qu’on est parti et ‎on ne s’est arrêté qu’une seule fois au bord de l’Ariège, à une vingtaine ‎de kilomètres de Toulouse. Maintenant elle se souvient d’être déjà ‎passée ici. On doit trouver le cimetière à la sortie du village à gauche. Et ‎là, il y a un robinet.‎
De loin, on voit un grand feu, justement, c’est le pré qui se trouve ‎devant le cimetière. Plusieurs caravanes et fourgons de Gitans sont ‎garés là. On approche et une femme âgée s’avance vers les chevaux ‎avec un sourire admiratif. ‎
‎- Ça me rappelle ma jeunesse ! dit-elle, Ah les beaux chevaux et les ‎beaux enfants…‎
‎- Vous n’avez pas froid, Madame, dehors à cette heure-ci ? lui répond ‎James, en sortant les seaux du chargement du cheval de bât. Puis il ‎ajoute :‎
‎- Bonne idée, ce grand feu. Sûr que les guitares et le violon, ça réchauffe ‎aussi…‎
‎- C’est qu’on aurait voulu partir, on n’aime pas rester près du cimetière la ‎nuit. En plus, ils sont venus nous dire cet après-midi qu’on pouvait pas ‎rester. Mais voilà qu’on est tous en panne. Ah, du temps des chevaux…‎

James et Liliane ont poussé le portail grinçant et conduit leurs ainés ‎jusqu’au robinet. Les petits n’ont pas voulu entrer dans le cimetière la ‎nuit ; ils disent qu’ils gardent les chevaux dehors. Pendant que les ‎enfants sont affairés, James et Liliane s’assoient sur le banc à l’entrée. ‎
‎- Tu n’entends pas comme un son de cor au loin ? demande James à sa ‎femme.‎
‎- Ça vient peut-être d’une de leurs télés. En tout cas, s’ils ont du courant, ‎je n’entends pas leur générateur… ‎
‎- On a bien fait une trentaine de kilomètres… L’important, c’était de ‎s’éloigner de la ville, le plus vite possible…‎
‎- A ce point là ? Dire qu’il y a quelques heures, on vivait encore si ‎tranquille… et on a tout laissé au palefrenier qui ne voulait pas partir, ‎soupire Liliane.‎

Quelle était cette vie tranquille de Liliane Wingate, jusqu’à ce jour ? Une ‎ferme équestre un peu au Sud de Toulouse « Le cheval et l’enfant », ‎dont elle a dessiné l’enseigne. En plus des habitués, elle s’est spécialisée ‎dans l’équitation pour enfants et handicapés. Elle a reçu la garde de trois ‎de ses jeunes élèves Sélim, Karim et Aziza, une fratrie qui a connu de ‎grandes difficultés, Aziza étant de plus aveugle de naissance. Ceux-ci ont ‎donc à présent un foyer permanent et de quoi nourrir leurs rêves ‎d’enfants grâce à la compagnie des chevaux. ‎

James Wingate, sujet britannique, petit-fils du Général Orde Charles ‎Wingate, avait commencé une carrière militaire (dans les ‎renseignements, mais il n’en parle jamais). Mais il y a maintenant dix-‎sept ans, il a rencontré Liliane Faydit, jeune infirmière à Toulouse, ‎originaire de l’Ariège et a eu le coup de foudre en même temps pour la ‎France. Devenu reporter freelance, il parcourt le monde et commence à ‎être connu chez Reuters et les autres agences. ‎

La semaine dernière, il est rentré d’Israël et a raconté son voyage. Il ‎couvrait la conférence « Sauver la Mer Morte ». Mais, dit-il, la ‎‎« troisième mi-temps » était encore plus intéressante. ‎
L’un des intervenants, docteur en géologie, m’a emmené dans le dédale ‎de Méa-Shearim pour me faire rencontrer son oncle, le fameux Rabbin ‎Shmuel Elkana Shneor, surnommé Rav Scanner. J’en avais entendu ‎parler, il est réputé pour déceler en quelques instants les problèmes ‎personnels et de santé de ceux qui le consultent. Il sert de coach à ‎plusieurs célébrités. ‎

Vous verriez ce vieux Monsieur nonagénaire aux yeux pétillants, tout ‎heureux de me bénir : figurez-vous que mon grand-père lui a sauvé la ‎vie en 1938, alors qu’il allait se faire lyncher lors d’une émeute à Safed ‎en Galilée. Il a demandé à son secrétaire et ami, Ben Ivry – ils ont le ‎même âge - de me montrer la précieuse photo qu’il garde de celui qu’on ‎appelle ici « HaYédid », l’Ami.‎

Il m’a dit son opinion et celle de plusieurs confrères sur le sauvetage de ‎la Mer Morte. Son niveau baisse effectivement d’un mètre par an. « Tout ‎d’abord, me dit-il, bénissons le Très-Haut de ce qu’il y a à présent dans ‎ce pays six millions de Juifs qui ont besoin d’eau. C’est la première fois ‎depuis 4000 ans. Et le Jourdain sert à cela. La solution, ce n’est pas un ‎canal pour y déverser la Mer Rouge 400 mètres plus bas. La solution, elle ‎est dans l’Ecriture : quatre passages annoncent qu’un torrent jaillira du ‎Mont du Temple. C’est en train de commencer, le prophète ne parlait pas ‎seulement au sens figuré ! » ‎

Ensuite Lior son neveu m’a emmené sur place, constater que les sous-‎sols des célèbres mosquées sont à présent fermés au public. J’avais ‎donné rendez-vous à l’ami de ton père, Ovèd Tséma’h, l’archéologue. ‎Officiellement, c’est encore en travaux. En fait tout est inondé et c’est un ‎grand embarras pour les autorités, tant islamiques qu’israéliennes.‎
Au fait, j’ai repris l’habitude de mon Grand-Père, il avait toujours une ‎Bible sur lui. Et j’ai trouvé les passages…‎
Ce soir là, James avait conclu qu’il revenait de ce voyage très ‎impressionné, mais aussi préoccupé… Il disait qu’il sentait quelque chose. ‎

Trois jours après, la nouvelle avait éclaté, celle de la destruction de la ‎mosquée El-Aksa et du Dôme du Rocher, qui avait fait passer au second ‎plan le tremblement de terre qui en était la cause… Puis le surlendemain, ‎l’assassinat du président égyptien.‎
‎- Et l’unique tremblement de terre que le monde va retenir, c’est le ‎tremblement de terre politique, avait dit James lors du premier flash qui ‎avait interrompu tous les programmes. ‎
‎- Détends-toi, mon chéri, avait repris Liliane, on est tous ensemble, c’est ‎si loin tout ça…‎
Et à l’instant même, cette nuit, à l’entrée du cimetière, sa femme lui ‎redisait encore :‎
‎- On vivait si tranquille… C’est si loin, ce tremblement de terre à ‎Jérusalem, l’assassinat de ce président en Egypte, tout à l’heure une ‎bombe à Damas… ‎
‎- Une bombe nucléaire ! J’entendrai toute ma vie ce type sur les ondes ‎courtes : « Je vois le champignon atomique du côté de Damas, je répète, ‎je vois le champignon atomique du côté de Damas… », puis les parasites ‎et enfin plus rien, plus rien…‎
‎- C’est terrifiant, reprend Liliane, les pauvres gens… Mais quand même, ‎tu crois qu’on va avoir la guerre chez nous ? D’accord, ils font peur, ces ‎‎« jeunes », comme on les appelle, mais de là à tout abandonner et à ‎quitter notre maison !‎

‎- Tu vois, ces jeunes, ils ont commencé par brûler des voitures dans les ‎banlieues, ensuite des boutiques, des écoles et des commissariats. ‎Depuis le tremblement de terre et la destruction des mosquées à ‎Jérusalem, ils ravagent le centre des villes et ont lynché hier deux Juifs ‎dans la rue à Marseille. Ils ont, selon la police, des armes de guerre. ‎

Mon hobbie de radioamateur semble démodé par internet, mais il ‎permet parfois d’être le premier à être informé. A présent, avec cette ‎bombe nucléaire, la crise vient de virer à une nouvelle dimension. ‎
Tu te souviens de mon interview du Général russe Alexander Lebed, en ‎‎1997, avant son soi-disant accident d’hélicoptère. Il parlait de la ‎disparition d’une centaine de bombes nucléaires miniatures de la taille ‎d’une valise. Il ne faut pas un gros effort d’imagination…‎
‎- Mais d’autres radioémetteurs ont pu recevoir ce message aussi et il y a ‎un gouvernement quand même dans ce pays… Pourquoi s’enfuir ?‎
‎- Ceux qui ont entendu le même message tiennent le scoop du siècle. ‎Mais depuis, toute liaison est interrompue et je commence à comprendre ‎pourquoi. Ceux qui savent ne feront pas un dollar avec ce scoop. Ils ne ‎pensent plus qu’à sauver leur vie et celle de leurs proches. ‎
Dans cette région, combien de personnes savent qu’une bombe nucléaire ‎vient d’être lâchée sur Damas ? Le gouvernement le sait évidemment. ‎Mais va-t-il annoncer la nouvelle aux Français ?‎

Première question : a-t-on la volonté d’informer les citoyens ? Je pense ‎plutôt que si l’information se répand, à coup sûr c’est la guerre civile en ‎plus de la menace extérieure. Le Président et ses ministres sont donc ‎descendus dans leurs abris pour donner à l’armée et à la police des ‎ordres de préparation et de black-out total sur la bombe nucléaire de ‎Damas le plus longtemps possible.‎

Seconde question : est-ce qu’il leur reste encore la possibilité d’informer ‎les gens ? As-tu remarqué qu’il ne passe pas une seule voiture depuis ‎des heures et qu’il n’y a plus d’électricité nulle part ‎ ‎ ?‎
‎- Il est minuit, on n’éclaire plus les rues à cette heure.‎
‎- Oui et dans les villages précédents, il n’y avait même pas une seule ‎fenêtre allumée. Les pylones élevés qui sont habituellement signalés aux ‎avions… rien. Le courant n’est pas revenu avant qu’on parte, ni le ‎téléphone et tu n’as pas pu parler à ton père à Maupas. Quant à ton ‎portable, regarde si tu as du réseau. Ça fait un moment que je vérifie le ‎mien. Rien. Crois-moi, on fait bien de se mettre à l’abri, loin de la grande ‎ville, et vite !‎

‎- Mais c’est déchirant de tout quitter comme ça. Où est-ce qu’on va les ‎faire dormir ?‎
‎- A partir de ce soir, jusqu’à ce qu’on arrive chez ton père au fin fond de ‎l’Ariège, on est comme ces gens du voyage… D’ailleurs, regarde, on en ‎est à faire connaissance.‎
Selim, Karim et Aziza sont déjà installés près des guitaristes, tandis que ‎Orde et Lorna, debout, admirent la danseuse qui s’est levée.‎
James part chercher sur un cheval des couvertures pour emmitoufler ‎son monde, tandis que Liliane accepte le café que la dame âgée leur ‎tend. Ils ne se font pas prier pour s’asseoir aussi. Cette halte arrive bien, ‎ils avaient besoin de décompresser… et au bout de cinq minutes Liliane ‎s’aperçoit que les petits se sont endormis. ‎
James dit qu’après tout, on a déjà fait une bonne distance depuis le ‎début de soirée. Liliane est d’accord avec sa voisine : on ne peut pas les ‎réveiller, on y verra plus clair pour reprendre la route des Pyrénées au ‎matin.‎

Tout à coup on entend des voix venant de la route, un groupe sans ‎doute attiré par le feu de camp et le son des guitares.‎
‎- Ah, c’est la fête ici ! On s’invite ! Salut la compagnie, dit l’un d’eux, on ‎revient du foot, nos caisses sont en panne et ça fait un moment qu’on ‎marche. Vous avez bien quelque chose à mettre sous la dent ?‎
Les hommes regardent de travers la dizaine de nouveaux venus. Les ‎deux guitaristes s’arrêtent un instant de gratter, mais l’ancien leur fait ‎signe de continuer. La voisine de Liliane part à sa caravane et revient ‎une minute après avec du pain et du saucisson.‎
‎- Eh, c’est du hralouf ‎ ! Elle veut nous faire bouffer du hralouf, la vieille ‎kafir !‎
Deux des Gitans se lèvent aussitôt.‎
‎- Qu’est-ce que t’as ? Qu’est-ce que t’as ? dit le premier jeune. Vous ‎faîtes pas le poids. D’abord, on est en panne. Faut qu’on rentre ce soir. Y ‎a personne sur la route, vous allez nous conduire ! ‎
‎- On se calme, on se calme, dit l’ancien. Ecoutez, on vous donne à ‎manger, on va vous trouver ce que vous voulez, restons tranquille ici, on ‎est à l’entrée d’un cimetière…‎
‎- Rien à foutre des kafirs et des morts non plus ! Allez, donne tes clés !‎
‎- Mais nous aussi on est en panne.‎
‎- Toutes vos caisses en panne en même temps ?‎
‎- On était arrêté ici, au cimetière, on n’a pas pu redémarrer.‎
‎- On va bien voir, donne tes clés, j’te dis ! Et si vos caisses démarrent ‎pas, on rentre à cheval, hein les gars !‎
Tous les Gitans se lèvent, les lames jaillissent des poches. Les deux ‎jeunes qui se tenaient derrière leur chef sortent alors de leur blouson des ‎revolvers et mettent les Gitans en joue.‎

A ce moment, un éclair suivi d’une détonation colossale déchire l’air. ‎
James hurle : ‘Couchez-vous ! ‎
Ne regardez pas !‎
Couvrez-vous les yeux !’‎
Il met la main devant son front pour s’assurer que sa famille fait ce qu’il ‎dit et se tourne un bref instant pour apercevoir dans la direction de ‎Toulouse le champignon qui monte.‎
‎- Oh Lord ! My God ! dit-il. ‎
Les Gitans se sont tous assis, penchés vers le sol, les mains sur les ‎oreilles, tandis que les jeunes, restés debout, regardent héberlués de ‎tous leurs yeux, courbés en avant pour résister au souffle qui monte et ‎qui emporte tout, détritus de toutes sortes, éclats de millions de vitres, ‎dans une grêle de poussière. Les chevaux se sont cabrés en hennissant ‎et s’enfuient au galot.‎
‎- C’est l’enfer ! dit le chef des jeunes. Il se tient la tête relevée et pivote ‎sur lui-même, comme s’il cherchait, de ses rétines éblouies, à mieux ‎localiser l’entourage. ‎
‎- Faut foutre le camp ! Donnez-nous vos clés, vite, ou on vous descend ! ‎D’abord le vieux, je compte jusqu’à trois…‎

C’est alors qu’on distingue des bruits sourds, provenant du cimetière, des ‎dalles qui grincent. Tous se tournent vers le portail entrouvert : trois ‎silhouettes d’un blanc éclatant en sortent.‎
‎- Des djinns ! s’exclament les jeunes.‎
‎- Des damnés, des fantômes ! hurlent les Gitans.‎
Face aux tirs des jeunes paniqués dans leur direction, les trois êtres ‎lumineux continuent de s’approcher lentement, majestueusement… ‎
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jeudi 4 février 2010

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‎Soulevons un peu le voile :
Le Jour Un de la Délivrance, c'est d'abord l'amitié entre deux enfants, l’un Ariégeois, l’autre Juif de Pologne dont la famille s’est cachée ici durant la guerre. En 1947, sa famille l’emmène en Israël, où il devient archéologue.
Vingt années plus tard, l’archéologue israélien retrouve son ami d’enfance français. Ensemble, ils découvrent dans les décombres de la ferme les traces d'une communauté juive chassée d'Espagne en 1492.
C’est aussi l'époque de la découverte du Nouveau Monde, de la Renaissance et de la Réforme protestante. Celui qui les accueille et les protège n’est autre que le dernier descendant du célèbre Chevalier Trencavel, héros de l'Occitanie au temps de la croisade contre les Cathares. Vous êtes transportés à cette époque grâce au journal du médecin de la vallée, Don Yéhouda Crescas, qui est aussi un maître spirituel.
Le dernier Trencavel est aujourd’hui paysan. Par un jour glacé de nuit et de brouillard, lui et sa famille reçoivent d’étranges visiteurs : les premiers ressuscités de la Délivrance. Ils leur annoncent que leur vallée perdue vient d'échapper à la guerre nucléaire, la plus courte et la plus meurtrière de l'histoire. Toutes les grandes villes et leurs industries sont détruites : il faut tirer un trait sur l’électricité, l’électronique, le téléphone et le pétrole.
Vivant déjà dans une simplicité volontaire, nos amis sont chargés d’instaurer une nouvelle société de fraternité et de justice sociale.
La suite de cette saga s’étend sur plusieurs siècles et d’autres parties du monde. Vous survolerez la Biélorussie d’aujourd’hui et d’hier au temps de la shoah par balles, l’Amérique, ses politiciens, sa police et ses hommes d’affaires. Vous vous poserez enfin en Israël, devant le Roi des rois qui vient nous délivrer.
N'hésitez à me contacter : ivry5707@gmail.com.
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